Portrait : Lucie Markey, au service des races bovines à très petits effectifs.

Vache Casta. Philippe Vial, Ariège

Effectifs, 1985:72, 2000:169, 2007: 65

 

Vache Béarnaise. P.Pretou, Lourdios-Ichère.

Effectis, 1990:122, 2000:112, 2007:135

 

Quatre des douze races bovines à très petits effectifs du programme de consevation.

Depuis qu'elle a posé ses valises dans son bureau toulousain installé au cœur de l'Institut national agronomique, Lucie Markey n'arrête pas. Avec sa collègue Delphine Duclos, en charge de la moitié nord de la France, sa nouvelle mission consiste à conserver et à gérer les livres généalogiques de douze de nos plus belles races bovines. «Je rentre d'un voyage dans les berceaux de race pour prendre contact avec les éleveurs. En tout nous avons visité près de 100 élevages», sourit la toute nouvelle chargée de mission de l'Institut de l'élevage.Casta, Béarnaise, Ferrandaise, Nantaise, Saosnoise ou même Bleue de Bazougers... Les animaux dont Lucie Markey doit s'occuper sont parmi les plus beaux fleurons des races locales françaises, des races que Laurent Avon, son prédécesseur, s'est évertué à sauver plus de trente ans durant. «Pour chaque race nous avons désormais suffisamment de taureaux en réserve (pour l'insémination artificielle). Chacune compte en moyenne 500 vaches», confirme Lucie.

 

Car s'il y a trente ans l'objectif de l'Institut de l'élevage était de sauvegarder des races aux portes de la disparition, aujourd'hui la mission consiste à «aider les associations et les éleveurs dans leurs programmes de conservation.»

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Vache Armoricaine. Guignen, Ile-et-Vilaine.

Effectifs, 1985:49, 2000:101, 2007:114

 

Vache Froment du Léon. Benoît Allain. Cotes-d'Armor.

Effectifs 1985:30, 2000:209, 2007:171

 

Source: Inventaire L.Avon. Femelle de plus de deux ans.

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