Les Attelages des grandes marées : dix années d’une valorisation économique viable et durable!

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Nous sommes dans la Manche à Gouville-sur-Mer, face au phare du Sénéquet. En ce jour du printemps 2009, La pluie est abondante mais personne n'y porte vraiment attention. Dans une organisation parfaite où tout est rodé, Gérard Macé, Eugène Delaroque, Norbert Coulon et les autres compères de l'association "attelage et tourisme en pays de Coutances", préparent les trois grandes attelées qui vont bientôt s'en aller rejoindre l'estran où les parcs à huîtres commencent à se découvrir. A quelques pas, en toute sécurité, deux bus remplis d'enfants d'une école de Valognes trépignent d'impatience à l'idée d'aller se promener « à cheval».

 

 

Norbert Coulon, découvre le cob normand il y a moins de 20 ans, sa carrière et son palmarès ont de quoi faire rougir bon nombre d'utilisateurs de chevaux de sang ! Norbert est pour ainsi dire un double actif : sa vie professionnelle de paysan commence par un banal élevage de  vaches à viande en race Limousine. Puis, au tournant de la trentaine, il redécouvre la passion du cheval que son père avait tenté de lui transmettre plus tôt avec des selles français, sauf que Norbert revient à l'origine de ce dernier qui n'est autre qu'un cob « carrossier » affiné par  différents croisements. Une fois son élevage démarré dans l'esprit du sauvetage de la race cob normand, il s'oriente rapidement vers l'utilisation puis la valorisation de cette dernière. Sa première expérience consiste à mener les touristes dans une charrette de dix personnes sur les chemins creux de Saint-Malo-de-la-lande... expérience non concluante, car comme l'explique Norbert : « Gérer en direct les réservations, la prospection, les annulations est un vrai casse-tête », qu'il abandonne rapidement.

 

Gérard Macé lui, est un ostréiculteur réputé et passionné de Gouville-sur-mer. Sa production alimente nombres de tables parisiennes. Lorsque Gérard parle d'ostréiculture ou de mytiliculture, c'est un peu comme si on ouvrait un livre, mais avec l'amour du métier en plus. (...) Son projet à lui, c'est de faire comprendre aux touristes le fonctionnement de l'estran et des productions attenantes. Par ailleurs, Gérard est aussi amateur de chevaux de trait, il possède quelques Percherons...

 

 

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