Iconographie, photographie et histoire des animaux domestiques et de leur terroir
Traits et postiers
Malgré tout, deux types se détachent au sein de la population bretonne : d'un côté le trait d'apparence compacte et de l'autre le postier, beaucoup plus léger. Ce dernier est symbolique de la capacité d'adaptation des éleveurs locaux, il a longtemps fait la réputation de la race. Fruit du croisement entre des étalons Norfolk importés de Grande-Bretagne avec des juments du Léon, il fut exporté aux quatre coins du globe dans la première moitié du XXe siècle.
Aujourd'hui, après une longue période d'alourdissement pour répondre aux exigences de la boucherie, le trait Breton connaît une nouvelle cure d'amaigrissement. La production de viande reste certes le principal débouché, mais les éleveurs locaux se tournent également vers le marché des loisirs et l'attelage de compétition - des étalons de sang sont utilisés pour produire des postiers légers.
Le long de la Ceinture dorée (sur la côte de la Manche, surtout à l'ouest de Saint-Pol-de-Léon), il est encore utilisé pour les travaux agricoles de précision, notamment dans les champs d'artichauts et de choux-fleurs. En forêt, c'est également un excellent débardeur.
Aujourd'hui la race équine bretonne constitue la deuxième race de trait française derrière le Comtois. On retrouve ce cheval dans les quatre départements bretons, mais aussi dans les zones de montagne, notamment dans le Massif central et les Pyrénées où sa grande rusticité fait merveille.
Taille : 1m58 en moyenne
Poids : 750 kilos en moyenne
Robe : alezan principalement, aubère, rarement bai ou rouan
Effectifs : 15 000 chevaux bretons en France, 690 étalons en activité
Berceau : Les quatre départements bretons
www.cheval-breton.fr